November 10, 2010

Quilts record history/Les quilts sont des témoins de l'histoire

There are many ways quilts record history. In a very palpable way first, the materials used in a quilt give us information on the type of fabrics available at a given time, on dyeing and printing techniques, on commercial exchanges, on access to sewing machines, etc.
Les quilts sont des témoins de l’histoire de plusieurs façons différentes. De façon très tangible d'abord, les tissus utilisés dans un quilt nous donnent des informations sur le type de tissus disponibles à une époque donnée, sur les techniques de teinture et d’impression, sur les échanges commerciaux, sur le développement de l’accès aux machines à coudre, etc.

Then, in a more symbolic way, quilts tell us that quilters don't live in a vacuum and are often interested in historical events. For example, quilt block name are often related to historical events or characters : Burgoyne Surrounded, 54-40 or Fight, Martha Washinton’s Star, Lincoln’s Platform, etc.
Ensuite, de façon plus symbolique, les quilts nous montrent que les quilteuses ne vivent pas en dehors du monde et qu’elles s'intéressent souvent aux événements historiques. Par exemple, certains blocs de patchwork portent des noms qui rappellent des événements ou des personnages historiques : Burgoyne Surrounded (Burgoyne Encerclé) fait référence au général britannique John Burgoyne qui fut battu par les Américains lors de la Guerre d’Indépendance en 1777, 54-40 or Fight (54-40 ou la guerre) renvoie au litige concernant la frontière de l’Oregon qui a opposé les Etats-Unis et le Royaume-Uni au 19ème siècle, Martha Washington’s Star (l’Etoile de Martha Washington) rend hommage à l’épouse de Georges Washington, Lincoln’s Platform rappelle bien évidemment le président américain Abraham Lincoln, etc.

Many crazy quilts from the 19th century include patches of silk bearing the portrait of presidential candidates or campaign ribbons from local or national elections. Some of the works (mostly coverlets to be precise) on show at the  ‘Quilts 1700 – 2010 - Hidden Histories, Untold Stories’ exhibition at the V&A Museum in London last spring included printed panels featuring historical characters or references to battles. On others, appliqué designs depicted the king, naval battles, etc.
On trouve sur de nombreux quilts crazy du 19ème siècle de petits morceaux de tissu de soie sur lesquels sont imprimés les portraits des candidats aux élections présidentielles américaines. D'autres fois, ce sont des 'rubans de campagne' liés à des élections locales ou nationales qui ont été utilisés. Certains des ouvrages exposés (essentiellement des couvre-lits non matelassés) lors de l’exposition ‘Quilts 1700 – 2010 – Hidden Histories, Untold Stories’ au musée Victoria et Albert de Londres au printemps dernier comportaient des panneaux représentant des personnages historiques ou des références à des batailles. Sur d’autres, des motifs appliqués représentaient le roi, des batailles navales, etc.

(If you want to dig more deeply into one of these fascinating examples, I highly recommend Patricia Cummings’ excellent article, ‘Quilted Tributes to William Henry Harrison’ HERE).
(Si vous souhaitez approfondir l’un de ces exemples fascinants, je ne peux que vous recommander l’excellent article de Patricia Cummings, ‘Quilted Tributes to William Henry Harrison’ ICI)

‘Journey of Hope’ a touring exhibition of quilts inspired by President Barack Obama, curated by Carolyn L. Mazloomi and soon on view at the National Afro-American Museum and Cultural Center of Wilberforce, OH, shows that the trend doesn’t stop. Quilts still record history.
‘Journey of Hope’ (‘Un Voyage d’Espoir), une exposition de quilts inspirés par l’élection de Barack Obama, sélectionnés par Carolyn L. Mazloomi et bientôt visible au National Afro-American Museum and Cultural Center de Wilberforce dans l’Ohio démontre que cette tendance n’a pas disparu. Les quilts sont toujours des témoins de l’histoire.

I wish I could see this exhibition ‘in the thread’. But I can’t...So I’m trying to comfort myself by telling myself that the next best thing to visiting a quilt exhibition is drooling over its catalogue!!!
Je voudrais bien pouvoir aller voir cette exposition ‘en vrai’ mais ce n’est pas possible. Alors j’essaie de me consoler en me disant que ce qu’il y a de mieux après la visite d’une exposition, c’est de pouvoir admirer son catalogue !!!




This is a very good catalogue indeed. A two-page spread is dedicated to each quilt. It features a picture of the entire quilt, a close up, the usual info about the work (size, materials and techniques used) and an extensive (and often quite moving) quilt statement by the artist.
C’est effectivement un très bon catalogue. Une double page est consacrée à chaque œuvre. On y trouve une photo du quilt en entier, la photo d’un détail de l’ouvrage, les informations habituelles (dimension, matériaux et techniques utilisés) et un texte (souvent assez émouvant) écrit par l’artiste à propos de son œuvre.

What I absolutely love about these quilts is how diverse they are. Some of them are figurative while others are definitely abstract. Some of them have a very contemporary/art quilt look while others demonstrate a strong link to traditional patchwork. Some focus on one aspect of Barack Obama’s life or personality (his African or Hawaiian heritage, his love of basket ball, etc), others portray Michelle Obama, with or without their daughters. Some place him into a long line of African-American leaders and groundbreakers, others into the line of American presidents. Some reflect on the journey African-Americans had to travel from slavery, others look to the future. Many express strong emotions, among which hope seems to be the most prevalent one.
Ce que j’aime vraiment à propos de ces quilts, c’est leur diversité. Certains d’entre eux sont figuratifs alors que d’autres sont très abstraits. Certains d’entre eux sont de style contemporain alors que les autres témoignent d’un lien étroit avec le patchwork traditionnel. Certains ont pour sujet l’un des aspects de la vie ou de la personnalité de Barack Obama (son ascendance africain ou hawaïenne, son intérêt pour le basket, etc), d’autres sont des portraits de Michelle Obama, avec ou sans leurs filles. Certains le replacent dans la longue lignée des leaders afro-américains et personnages importants de cette communauté, d’autres le relient à la liste de tous les présidents américains qui l’ont précédé. Certains reviennent sur le chemin que les Afro-Américains ont dû parcourir depuis l’époque de l’esclavage, d’autres se tournent vers l’avenir. Nombre d’entre eux expriment des émotions fortes, l’espérance étant la plus fréquente.

Choosing photos to illustrate this blog entry proved extraordinarily difficult. I wish I could show you all of them! So here’s a tiny selection of my favourites chosen for their artistry, sense of humour, amazing technique or emotional power.
J’ai eu énormément de mal à choisir des photos pour illustrer cet article. Je voudrais pouvoir toutes vous les montrer. Voici donc une minuscule sélection de mes œuvres préférées. Je les ai choisies pour leurs qualités artistiques, leur sens de l’humour, leur innovation technique ou leur puissance émotionnelle.

Speaking of Women, Marion Coleman




You Dig? Martha Gilbert
  


The PIcture is Only Half the Story, Pixeladies (Deb Cashatt and Kris Sazaki)


African Burial Ground, Valerie Goodwin

(Photos used with the kind permission of Voyageur Press)
(Photos publiées avec l'aimable autorisation de Voyageur Press)

About the book / Le livre
Title / Titre : Journey of Hope - Quilts Inspired by President Barack Obama
Author / Auteur : Carolyn L. Mazloomi
Publisher / Editeur : Voyageur Press
ISBN 978-0-7603-3935-0
216 pages
Language/Langue : English/Anglais







September 21, 2010

Back to blogging...and Korean textiles : Reprise de mon blog...et textiles coréens

I’m back to blogging after a couple of months’ hiatus. I didn’t think it would take me so long but I wasn’t totally sure I liked my blog the way it was and I needed a little time to figure it out. Here’s what I’ve decided : I’m going to continue writing on my general theme ( Quilts are so much more than ‘just blankets’) BUT I’m going to try and include a book review with every post. I’m a bookaholic and in particular a quilt bookaholic so I’m very excited about my new direction!!!
Je suis de retour dans la blogosphère après plusieurs mois d’interruption. Je ne pensais pas que cela prendrait autant de temps mais mon blog ne me plaisait pas tout à fait et il m’a fallu un peu de temps pour trouver une solution. Voici ce que j’ai décidé : je vais continuer à parler de mon thème principal (Les quilts sont bien plus que des couvertures.) MAIS je vais essayer d’inclure la présentation d’un livre dans chaque message. Je suis dingue de bouquins et en particulier de livres de patchworks et donc je me réjouis beaucoup que mon blog prenne cette nouvelle direction !!!


At the recent 16th European Patchwork Meeting in Sainte-Marie-aux-Mines, France, I had the privilege of working as an interpreter for two Korean artists : Chunghie Lee and Jiyoung Chung (unfortunately I can’t speak Korean but they speak English). I translated their lectures on Pojagi (the traditional Korean wrapping cloth which was used to store books, clothes, sewing notions, to wrap gifts, cover food, etc.) and Joomchi (traditional Korean textured paper making) as well as part of their guided tour of the ‘Hands of Korea’ exhibition on Pojagi, Joomchi, Korean quilts and traditional Korean royal costumes. I found the insight into Korean textiles and culture fascinating. Although I knew Chunghie Lee’s work (she had a solo exhibition at the European Patchwork Meeting two years ago) and had listened to her speak about Pojagi before, I was really touched by the respect she shows for the generations of humble, uneducated, oppressed, anonymous Korean women who managed to create masterpieces out of tiny, carefully collected scraps of fabric leftover from dressmaking. Another very special moment was when she told about the way some of her international students focus on one characteristic of Pojagi to create modern art and how sometimes it relates to their personal history and to the social and politic context they are coming from. At one point I was so moved by her words that I had tears in my eyes and struggled to speak. I had to pull myself together very quickly to go on with the interpreting!
Lors du 16ème Carrefour Européen du Patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines, j’ai eu le privilège d’être l’interprète de deux artistes coréennes : Chunghie Lee et Jiyoung Chung (malheureusement, je ne parle pas coréen mais elles parlent anglais). J’ai traduit leurs conférences sur le Pojagi (tissu d’emballage coréen traditionnel utilisé pour ranger des livres, des vêtements, le matériel de couture, pour emballer des cadeaux, couvrir la nourriture, etc.) et le Joomchi (fabrication coréenne traditionnelle de papier texturé) ainsi qu’une partie de la visite guidée de l’exposition ‘Hands of Korea’ (Les Mains de Corée) sur le Pojagi, le Joomchi, les quilts coréens et les costumes royaux coréens traditionnels. J’ai été fascinée par cet aperçu des textiles et la culture coréenne. Je connaissais le travail de Chunghie Lee (elle a exposé en solo il y a deux au Carrefour du Patchwork) et je l’avais déjà entendu parler de Pojagi mais j’ai été particulièrement touchée par le respect qu’elle éprouve pour ces générations de femmes coréennes humbles, sans éducation, opprimées et anonymes qui ont réussi à créer des chefs d’œuvre à partir de petits chutes de tissu soigneusement conservées après qu’elles avaient confectionné des vêtements pour toute leur famille. J’ai été également particulièrement intéressée par ses explications sur le travail de ses étudiants étrangers qui, pour certains, se concentrent sur l’une des caractéristiques du Pojagi pour créer une œuvre d’art moderne qui est parfois en lien avec leur histoire personnelle et le contexte politique et social dont ils sont issus. Il y a eu un moment tellement émouvant que j’en ai eu les larmes aux yeux et que j’ai eu du mal à parler. Il a fallu que je reprenne mes esprits très vite pour pouvoir continuer mon travail d’interprète !


Chunghie Lee was kind enough to give me the book she has just released : ‘Bojagi and Beyond’.
Chunghie Lee a eu la gentillesse de m’offrir le livre qu’elle vient tout juste de publier : « Bojagi and Beyond ».




The first chapter traces the history of Pojagi and tells about colours and symbols used. The second one presents a few special Pojagi like wedding ones and Pojagi used to cover food or tables. What I really like in these two chapters, in addition to the great information, is that photographs alternate with watercolour drawings. No cold, glossy photos here. I think it goes very well with the home/handmade quality of traditional Pojagi.
Le premier chapitre parle de l’histoire des Pojagi ainsi que des couleurs et des symboles utilisés. Le deuxième présente des Pojagi particuliers : les Pojagi de mariage et ceux qui servent à recouvrir la nourriture ou les tables. En plus des informations passionnantes qu’ils contiennent, ce que j’aime particulièrement dans ces deux premiers chapitres, c’est l’alternance de photos et de dessins à l’aquarelle. Pas de photos brillantes et froides ici. Je trouve que cela convient très bien au fait que les Pojagi traditionnels étaient confectionnés chez soi et à la main.


Next is a chapter on Chunghie Lee’s own Pojagi work. Original Pojagi were usually about 60cm square, often pieced, sometimes embroidered and had a tie in one corner. Using these characteristics as her starting point, Mrs Lee has created large paper Pojagi, huge fabric pieces hanging from the ceiling, wearables (even delicate shoes!), Pojagi books, fans, sculptures, inside and outside installations, etc. Many of them feature silk screened photos of anonymous Korean women from the past as a tribute to their oppressed lives that should not be forgotten. My favourite pieces are the translucent ones.
Le chapitre suivant montre les Pojagi créés par Chunghie Lee. A l’origine, les pojagi étaient généralement des carrés d’environ 60cm, souvent piécés, parfois brodés et ils avaient un ruban à un coin pour tenir l’emballage fermé une fois que l’objet avait été enveloppé. Mme Lee a utilisé ces différentes caractéristiques comme point de départ pour créer des Pojagi en papier, d’immenses pièces en tissu suspendues au plafond, des vêtements (avec même de délicates chaussures !), des livres, des éventails, des installations pour l’intérieur comme pour l’extérieur, etc. Sur nombre de ces œuvres il y a les photos sérigraphiées de Coréennes anonymes qui ont vécu autrefois et auxquelles l’artiste veut rendre hommage afin que les vies difficiles qu’elles ont vécues ne soient pas oubliées. Les œuvres que je préfère sont celles qui sont translucides.


The final chapters feature instructions on several Pojagi making and embellishment techniques as well as three projects.
Meeting Chunghie Lee has been a wonderfully inspiring experience. I am so grateful to her for all the things I have learnt. Now, I would like to try my hand at Pojagi. I have this vision of my own Pojagi curtains billowing in the wind...
Dans les derniers chapitres on trouve l’explication de plusieurs techniques de réalisation et d’embellissement des Pojagi ainsi que trois modèles.
Ma rencontre avec Chunghie Lee a été une expérience formidable qui m’a donné toutes sortes d’idées. Je lui suis extrêmement reconnaissante pour tout ce que j’ai appris auprès d’elle. Maintenant, j’ai très envie de me lancer dans la réalisation de Pojagi. J’imagine très bien chez moi des rideaux en Pojagi ondulant dans le vent…


About the book / Le livre :
Title/titre : Bojagi and Beyond
Author/Auteur : Chunghie Lee
Publisher/Editeur : Beyond and Above, Providence, RI, USA
ISBN 978-0-9830029-0-1
136 pages
Language/Langue : English/Anglais

August 27, 2010

So much more than blankets.../Bien plus que des couvertures...

I found this great quote in the August/September 2010 issue of Quilter's Newsletter :
'It didn't take long for me to realize that a quilt is more than fabric and thread. A work shirt, an apron, a suit, or a dress becomes a record of a marriage, a birth, a baptism, an illness, a new house, a special event. Or the fabric might be selected because it's a historical reminder, the memory of going to vote for the first time at the age of fifty, a hurricane, the closing of the ferry to stop blacks from voting, or a visit by a prominent civil rights leader. These diary quilts are filled with the makers' personal experiences.'
Patricia C. McKissack, Stitching and Pullin' : A Gee's Bend Quilt (Random House, 2008)

J'ai trouvé une excellente citation dans le numéro d'août/septembre 2010 du magazine américain Quilter's Newsletter :
'Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre qu'un quilt est bien plus que du tissu et du fil. Une chemise de travail, un tablier, un costume ou une robe deviennent les témoins d'un mariage, d'une naissance, d'un baptême, d'une maladie, d'une nouvelle maison, d'un événement particulier. Ou alors, on aura peut-être choisi ce morceau de tissu parce qu'il porte le souvenir d'un événement historique : la première fois où on a pu voter à l'âge de 50 ans, un ouragan, la fermeture du ferry pour empêcher les noirs de voter ou la visite d'un célèbre leader de la lutte pour les droits civiques. Ces quilts sont comme des journaux intimes, ils sont pleins des expériences personnelles de ceux qui les ont réalisés.'
Patricia C. McKissack, Stitching and Pullin' : A Gee's Bend Quilt (Random House, 2008)

June 11, 2010

They say quilting is…what ?/On dit que le Patchwork est…quoi ?

Remarque : L’article en français se trouve après l’article en anglais. Je ne les ai pas entremêlés cette fois-ci pour qu’ils restent faciles à lire et cohérents.

Note : Today’s English and French entries don’t overlap strictly. So, if you can read French, please take the time to read the French entry too and let me know what you think!

A subculture. They say quilting is a subculture. I first heard this concept on Alex Anderson’s podcast, The Quilt Connection. According to Wikipedia, a subculture (a term used in sociology, anthropology and cultural studies) is a ‘group of people with a culture (whether distinct or hidden) which differentiates them from the larger culture to which they belong’.

Here are a few examples pertaining to quilting :
- We have a special way of introducing ourselves : ‘Hi, my name is Elisabeth and I’m a fabricholic’
- We have specific demographics : no official figure here but from what I can see, there are less than 10% male quilters (although if you look at the proportion of men working in the quilt industry as quilt shop and sewing machine shop owners, thread manufacturers, fabric designers, show organisers, etc, it’s probably higher) and to me, the majority of quilters seem to be over 50 (or maybe even 60)
- We have our own lingo. Anybody who’s been quilting for a year has at least one WIP (Work-In-Progress) and probably already one UFO (nothing to do with aliens, it means Unfinished Object in quilters’ language!)
- We have our own rock stars : Kaffe Fassett, Caryl Bryer Fallert...Jane Stickle? We even have TV stars : Georgia Bonesteel, Eleanor Burns, Alex Anderson, Ricky Tims, Mark Lipinski, Jodie Davis, etc
- We have places of worship : Houston (TX), Paducah (KY), Tokyo (JP) and for us Europeans, Birmingham (UK) and Sainte-Marie-aux-Mines (FR)
- We have myths, legends and hot topics. Do the Amish really make a mistake in each of their quilts because only God is perfect? Were quilts used on the Underground Railroad to signal safe places where fleeing slaves could stop? Hand vs. machine work? Traditional vs. contemporary vs. art quilts? Nudes on quilts?
- Quilt literature is a genre of its own. There are not only quilt project books but also quilt history books, quilt novels and even quilt mysteries! (see blog entry from May 7th)
- We have our own Hall of Fame (in Marion, IN)
- Some of us even have a special costume (quilted jacket anyone?)

I could go on and on...However, there’s something I’d like to point out. I have experienced so many times how easy it is to bond with a stranger/foreigner when you have quilting in common (if you’ve ever stood in front of a gorgeous quilt next to a Japanese lady and pointed at various features of the work while exchanging all sorts of appreciative noises and lots of smiles, you know what I mean) that I think that quilting is not only a subculture but also a ‘transculture’ (is that even a word???) as it allows to reach to other human beings whose walks of life, habits, languages and general experiences are entirely different from ours.

So, tell me, what’s your experience of quilting as a sub/transculture?

On dit que le patchwork est...quoi?

Une sous-culture. On dit que le patchwork est une sous-culture. (Rendons à César ce qui appartient à César, la première fois que j’ai entendu parler de sous-culture, c’était sur The Quilt Connection, le podcast d’Alex Anderson). En français, ce mot n’a pas tout à fait le même sens qu’en anglais. En anglais, il désigne un groupe qui se différencie de la culture dominante tout en y étant inclus. En français, le terme renferme une nuance un peu péjorative, il y a une idée d’opposition, on se rapproche de la ‘contre-culture’. Ce n’est pas tout à fait de cela que je veux parler aujourd’hui. Ce que je voudrais montrer, c’est que nous, les mordus de patchwork, nous formons un groupe distinct avec une culture propre. En voici quelques exemples :

- Nous avons toute une série de plaisanteries en rapport avec la folie acheteuse de tissus qui nous prend parfois (souvent ?) : « je n’y peux rien, je suis accro », « c’est quand même moins dangereux que la cigarette », « je crois que mes morceaux de tissus font des petits dans le noir », etc
- Du point de vue de la démographie, nous sommes un groupe très particulier. D’abord, à vue de nez, il y a moins de 10% d’hommes qui font du patchwork. Quand on prend en compte les messieurs qui tiennent des magasins (généralement avec leur femme), qui vendent des machines à coudre, qui organisent des salons, qui fabriquent du fil ou qui dessinent des tissus, on arrive peut-être à un peu plus (mais pas tant que ça !). Ensuite, La majorité des femmes qui font du patchwork ont l’air d’avoir plus de 50 ans (60 ?).
- Nous avons nos propres rock stars. Le plus connu est Kaffe Fassett. Au hasard des salons, on observe l’apparition d’un phénomène de groupies, particulièrement autour des hommes (je l’ai vu avec Ricky Tims à Quilt Expo à La Haye en 2004 et Michaël James à Sainte-Marie-aux-Mines en 2009.)
- Nous avons nos lieux de rassemblements et de communion : Sainte-Marie-aux-Mines et Birmingham pour les Européennes, Houston, Paducah et Tokyo pour les plus aventureuses.
- Nous avons nos mythes, nos légendes et nos sujets enflammés. Les Amish font-elles exprès une erreur dans leurs quilts parce que seul Dieu est parfait ? Aux Etats-Unis, a-t-on utilisé des quilts pour indiquer aux esclaves en fuite les maisons où ils pouvaient se réfugier ? Travail à la main ou à la machine ? Traditionnel ou art textile ? Et un nu sur un quilt…est-ce autorisé ?
- Certaines d’entre nous ont même une sorte de costume folklorique (veste quiltée, sac assorti, etc).

Il y a encore de nombreux autres exemples. L’important pour moi, c’est d’avoir vécu combien on peut se sentir instantanément proche d’un(e) inconnu(e) quand on se rend compte qu’on s’intéresse tous deux au patchwork. S’il vous est arrivé, même rien qu’une fois, de vous trouver à côté d’une Japonaise devant un quilt magnifique et de pointer du doigt certains éléments de l’ouvrage en souriant beaucoup et en échangeant toutes sortes d’onomatopées admiratives, vous savez de quoi je parle. Pour moi, le patchwork n’est pas seulement une sous-culture. C’est également une « transculture » (si tant est que ce mot existe, sinon lançons-nous gaiement dans ce néologisme !) En effet, il rapproche des êtres humains dont les modes de vie, les habitudes et les langues sont très différents les uns des autres et « traverse » leurs cultures respectives.

Avez-vous déjà vécu ce genre de rapprochement ?

June 3, 2010

Steep learning curve / La courbe d'apprentissage est raide!

When you’re a brand new blogger, there are a couple of things you need to know. Here’s one of them : when you’re organising a give-away, don’t accept entries from people who didn’t leave their email address or you might find yourself unable to contact your lucky winner!!! I’ve looked for Valerie, waited for her to contact me, issued a call on Facebook...to no avail ! So now I’ve decided to draw another name...after checking (twice!) that all the names I was putting in my beautiful Japanese bag were linked to email addresses... And so, our new winner is :

Quand on est toute nouvelle dans la blogosphere, il y a deux ou trois choses à savoir. En voici une : lorsque vous organisez un tirage au sort, n’acceptez pas les personnes qui ne laissent pas leur adresse e-mail sinon vous risquez de vous retrouver dans l’impossibilité de contacter votre heureux gagnant !!! J’ai fait des recherches pour retrouver Valérie, j’ai attendu qu’elle me contacte, j’ai lancé un appel sur Facebook…sans résultat ! J’ai donc décidé de tirer au sort un nouveau nom…après avoir vérifié (deux fois !) que les noms que je mettais dans mon joli sac japonais correspondaient bien à une adresse e-mail… Notre nouvelle gagnante est :




Thanks to my 4 year-old son for lending us his innocent hand again and to Terri Thayer for offering one of her books !
Roberta, contact me, please!

Merci à mon fils de 4 ans d’avoir bien voulu nous prêter sa main innocente une nouvelle fois et merci à Terri Thayer de nous avoir offert l’un de ses livres !
Roberta, contactez-moi, s’il vous plaît !

May 9, 2010

And the winner is.../Et la gagnante est...

Congratulations, Valerie! Please, send me your postal address off line (elisabeth.fuchs at wanadoo.fr) so that I can pass it on to Terri. Enjoy your book!
Thank you everybody for your kind words about this still fairly new blog, I'm so glad you like it!
Félicitations, Valerie! Envoyez-moi votre adresse postale pour que je la transmette à Terri. Bonne lecture!
Merci à toutes pour tous vos compliments sur ce blog qui est encore bien jeune. Je suis bien contente qu'il vous plaise!

May 7, 2010

See, quilters ARE generous! / Quand je vous disais qu'on est généreux dans le monde du patchwork!

Don't miss this fantastic opportunity! Following my blog entry earlier today, Terri Thayer has offered to give away one of her books to one of the commenters of the entry pertaining to her quilting mysteries. You have until Sunday noon GMT to enter the give away! See below and...GOOD LUCK!
Ne ratez pas cette formidable occasion! Suite à mon mini-article présentant ses livres sur ce blog en début d'après-midi, Terri Thayer propose d'offrir l'un de ses romans à l'une des personnes qui laissera un commentaire ici. Vous avez jusqu'à dimanche midi (GMT) pour participer! Voyez ci-dessous et...BONNE CHANCE!

Quilts are dangerous! / Les quilts sont dangereux!

Most people are surprised to hear that there are such things as quilting mystery novels, especially non-quilters who view us as very quiet (if slightly boring and old fashioned) little white-haired ladies...
La plupart des gens sont surpris quand on leur dit qu’il existe des romans policiers qui se déroulent dans le monde du patchwork, spécialement si eux-mêmes ne font pas de patchwork et nous imaginent tous comme des petites dames bien tranquilles (voire un peu ennuyeuses et démodées) avec des cheveux blancs …

One of my favourite quilting mystery authors is Terri Thayer. There are three books in her series so far : Wild Goose Chase, Old Maid's Puzzle and Ocean Waves (all patchwork block names, of course!)
L’un des mes auteurs préférés dans ce domaine est Terri Thayer. Il y a, pour le moment, trois livres dans sa série de romans policiers se déroulant dans le monde du patchwork : Wild Goose Chase, Old Maid's Puzzle et Ocean Waves (qui sont tous des noms de blocs de patchwork, bien entendu : La chasse à l'oie sauvage, Le mystère de la vieille fille et Les vagues de l'océan).

What I enjoy most about the series is how it dispels clichés :
- No, quilters aren’t always quiet little white-haired ladies. Dewey Pellicano, the series heroine and accidental sleuth, is 30-something, and Vangie, another loveable character, is even younger. Some quilters may have white hair but they still have very colourful personalities...And there are even male quilters!
- No, owning a quilt shop isn’t about playing all day long in a giant fabric stash. It’s hard work! Well, if you do get time to quilt, it’s usually the sign that you don’t have many customers and then, you might not keep that shop for very long...
- No, quilters aren’t always kind, generous, caring and fun loving persons. Some of them are jealous, greedy or just plain unpleasant. Some of them are blackmailers or even... murderers!!! Well, this one might go a little far...I’ve been in the quilt world for over 10 years and I haven’t encountered so much evil...yet!
Ce que je préfère dans cette série, c’est qu’elle s’attaque à plusieurs clichés qui trainent autour et même dans le monde du patchwork :
- Non, les gens qui font du patchwork ne sont pas tous de gentilles petites dames aux cheveux blancs. Dewey Pellicano, l’héroïne de la série qui devient détective ‘par accident’, a environ 30 ans et Vangie, un autre personnage très sympathique de la série, est encore plus jeune. Il y a évidemment des petites dames aux cheveux blancs mais elles ont malgré tout une personnalité très…colorée. Et il y a même des hommes qui font du patchwork !
- Non, quand on a un magasin de patchwork, on ne passe pas son temps à s’amuser avec tous ces merveilleux tissus ! C’est du boulot ! En fait, si vous avez le temps de faire du patchwork, cela signifie probablement que vous n’avez pas beaucoup de clients…et que vous risquez de ne pas garder votre magasin très longtemps…
- Non, dans le monde du patchwork, il n’y a pas que des gens agréables, généreux, attentifs aux autres et qui aiment s’amuser. On y rencontres aussi des personnes dévorées de jalousie, avides ou tout simplement antipathiques. Il y a des maîtres chanteurs et même…des assassins !!! Bon, là, il y a peut-être un peu d’exagération. Je me promène dans le monde du patchwork depuis plus de 10 ans et je n’ai jamais rencontré autant de méchanceté…pour le moment !

Also, I love that Terri Thayer obviously knows the quilt world very well and that the crime weapon in the first novel is a notion quilters use daily (you know that weird thingy that looks like a pizza cutter? We call it a rotary cutter and use it to cut fabric. Reading Wild Goose Chase made me manipulate mine much more cautiously...). I absolutely love the way the bad guy is punished in Ocean Waves. It’s so deliciously horrifying! And I can’t wait to see how Dewey’s and Buster’s relationship is going to evolve (Hint, hint, Terri...are you working on the fourth book?)
De plus, j’apprécie énormément le fait que Terri connaît manifestement très bien le monde du patchwork et que l’arme du crime est un gadget que l’on utilise quotidiennement quand on fait du patchwork (vous savez, ce drôle de bidule qui ressemble à un couteau à pizza ? Ça s’appelle un cutter rotatif et on l’utilise pour couper le tissu. Je manipule le mien avec beaucoup plus de précautions depuis que j’ai lu Wild Goose Chase…). Je trouve absolument formidable la façon dont le méchant est puni dans Ocean Waves. C’est si délicieusement horrible ! Et je suis très curieuse de savoir comment l’histoire d’amour entre Dewey et Buster va évoluer (ce qui est une façon très subtile de demander à Terri si elle a commencé à écrire le quatrième tome…)







Happy quilting mystery reading !
Bonne lecture !









PS : For more info about Terri, follow her blog
Pour plus d'infos sur Terri, suivez son blog

April 29, 2010

My own (quirky) award ceremony/ Je remets des prix (un peu décalés)


I had a fabulous time in Nantes ! The show was really beautiful and everybody was lovely to work with! I promised you I would come up with my own quirky awards for the whole experience so, here goes. Drumroll, please…
J’ai passé quatre jours formidables à Nantes! Le salon était magnifique et toutes les personnes avec qui j’ai travaillé ont été absolument charmantes ! Avant de partir, je vous ai promis de décerner mes propres récompenses (un peu décalées) alors sans plus attendre, les voici ! Roulements de tambour, s’il vous plaît…

The Eyjafjallajökull Award goes to :
Le Prix Eyjafjallajökull est attribué à :


Sarah Fielke

Reiko Kato

  Chuck Nohara
All three artists were invited to the ‘Pour L’Amour du Fil’ but because of the volcano with the unpronounceable name they couldn’t leave their country (respectively Australia and Japan). They must have been so disappointed! Fortunately they had shipped their quilts very much in advance so at least we could enjoy them.
Ces trois artistes avaient été invitées au salon ‘Pour L’Amour du Fil’ mais le volcan au nom imprononçable les a empêchées de quitter leur pays (respectivement l’Australie et le Japon). Elles ont dû être terriblement déçues ! Heureusement, elles avaient envoyé leurs quilts à Nantes très en avance, ce qui nous a permis de les admirer malgré tout !

The ‘Tie my hands behind my back, I want to touch that quilt badly !’ Award goes to :
Le Prix ‘Attachez-moi les mains dans le dos, j’ai trop envie de toucher ce quilt!’ est attribué à :


Isabelle Robert Tranchet for ‘Love Birds’.
Velvet, couched gold thread, embellishments and opening doors! (98 x 64cm)
Isabelle Robert Tranchet pour ‘Love Birds’ .
Velours, broderie au point de couchure avec fil doré, embellissements et les portes s’ouvrent ! (98 x 64cm)

The ‘Best Creative Teaching Tool’ Award goes to :
Le Prix du Meilleur Outil Pédagogique est attribué à :


 
Sue Spargo for her ‘Leaf Sampler’
Sue Spargo for son ‘Sampler de Feuilles’

Teachers who want to demonstrate different embroidery stitches often find themselves with many scraps of fabric flying about, each of them with another stitch. Not very convenient...Sue Spargo has come up with a brilliant solution for this. She has designed a beautiful leaf sampler on which each leaf is the same shape and is then embellished with a different technique. There’s appliqué, beading, couching, buttons, different kinds of stitches and threads, layers after layers of wonderful texture...It’s a work of art in itself...and Sue keeps adding to it!
Les professeurs qui veulent apprendre plusieurs points de broderie à leurs élèves se retrouvent souvent avec de nombreux petits bouts de tissu portant chacun un point différent qui volent dans tous les sens. Sue Spargo a eu une idée géniale pour résoudre ce problème. Elle a conçu un sampler de feuilles sur lequel toutes les feuilles ont la même forme et sont ensuite embellies avec chacune une autre technique. Il y a de l’appliqué, des perles, du point de Boulogne, différentes sortes de points et de fils, plusieurs épaisseurs d’une merveilleuse texture…C’est une œuvre d’art…et Sue continue à y travailler !

 The ‘Peaceful and Quiet Class’ Award goes to :
Le Prix du Cours le plus Paisible et le plus Calme est attribué à :

Janet Bolton
Here, her students' works in progress
Ici, les ouvrages en cours de ces élèves


There’s always a point during Janet’s class where everything goes very quiet. Everybody focused on their own work and is absorbed into the designing and peaceful creation of a very serene textile picture...
Il y a toujours un moment dans les cours de Janet où tout devient très calme. Tout le monde se concentre sur son ouvrage et s’absorbe dans la création et la réalisation d’un tableau textile très serein…

The ‘Lemonade’ Award goes to :
Le Prix Limonade est attribué à :

Christelle Lévêque

That Icelandic volcano certainly threw a lot of lemons at the Quiltmania team…As a member of this team, Christelle was instrumental in keeping everything running smoothly and turning the show into a wonderful experience for everybody.
Il y a en anglais un proverbe qui dit : ‘Quand le vie vous offre des citrons, faîtes de la limonade’. C’est une invitation à tirer le meilleur parti possible d’une situation désagréable ou pénible…Le fameux volcan islandais a effectivement fait cadeau d’un certain nombre de citrons à l’équipe de Quiltmania. Christelle a eu un rôle central dans cette équipe. Grâce à elle, le salon s’est déroulé sans anicroche et a été une formidable expérience pour tout le monde.

The ‘Oh, look ! There’s a quilt waiting to happen here!’’ Award (also called the Inspiration Award) goes to :
Le Prix ‘Oh, regarde! Ça me donne une idée de patchwork!’ (également appelé le Prix Inspiration) est attribué à :

The city of Nantes / La ville de Nantes

Can you see the quilting design on the grid covering the gutters?
Vous voyez le motif de matelassage sur les grilles qui recouvrent le caniveau?


Incredibly bold and yummy colours in the windows of the Larnicol pâtisserie shop
Des combinaisons de couleurs incroyables et déicieuses dans la vitrine de la pâtisserie Larnicol


Floor tiles in the Passage Pommeraye. Crazy patchwork, anyone?
Le carrelage dans le Passage Pommeraye. Quelqu’un a une petite envie de crazy ?


Beautiful sculpted stone almost looking like lace near the entrance of the Cathedral.
De la dentelle de pierre sculptée près de l’entrée de la Cathédrale.


Congratulations to everybody ! Hope to see you in Nantes next year !
Félicitations à tous! J’espère vous retrouver à Nantes l’année prochaine!

April 20, 2010

Pour L'Amour Du Fil


I’m leaving tomorrow morning for the beautiful town of Nantes, France, to attend ‘Pour l’Amour du Fil’ (For the Love of Thread), a knitting and stitching show organised by Quiltmania magazine, where I’m going to work as an interpreter for British and American teachers. I feel very privileged to be granted this opportunity to meet Janet Bolton (love her peaceful textile pictures), Sue Spargo (wonderful, colourful, textured work AND I translated into French the project book that’s going to be released at the show!!!) and Sue Hawkins (she’s going to teach one of the most darling projects I’ve ever seen : a cute little thimble holder to hang from your scissors she calls a ‘Thimbleybob’).
I hope I will be able to see the exhibitions and take photos. I’d love to award ribbons to MY favourites...
See you in Nantes...or here early next week!

Je pars demain matin pour la belle ville de Nantes pour assister au salon ‘Pour L’Amour du Fil’ organisé par le magazine Quiltmania. J’y vais pour traduire les cours de deux Anglaises et d’une Américaine. J’ai beaucoup de chance et je me réjouis de rencontrer Janet Bolton (j’adore l’impression de paix qui se dégage de ses tableaux textiles), Sue Spargo (magnifiques ouvrages colorés et texturés ET c’est moi qui ai traduit le livre de modèles qu’elle a écrit et qui sort pour le salon !!!) et Sue Hawkins (son cours porte sur le gadget le plus mignon que j’aie jamais vu : un petit étui pour dé à coudre qu’on attache à sa paire de ciseaux).
J’espère que j’aurai le temps de voir les expos et de prendre mes photos. J’aimerais bien décerner mes propres récompenses…
A bientôt à Nantes…ou ici au début de la semaine prochaine !

April 16, 2010

Journal Quilts

Getting comments on my very first blog entry gave me a wonderful, fuzzy feeling. Thank you guys!
What’s even more wonderful is that those very first comments and questions already give me the opportunity to explain why, to me, quilts are so much more than ‘just blankets’. Please, bear with me as I go back a few years. In 2002, Karey Bresenhan, the organiser of the Houston International Quilt Festival issued a call on the Internet (and I think it was on the Quilt Art list) and asked quilt artists to make one A4 sized quilt a month over the course of nine month. ‘Journal Quilts’ (‘journal’ as in ‘diary’) could be a quick way to try out a new technique each month, to create a series of works on a given theme, to document events in the artists’ lives, etc. From the series of nine ‘Journal Quilts’ that were submitted to her, Ms Bresenhan selected smaller series of five quilts (choosing only ‘the best’, I suppose) and exhibited them in Houston in November 2002. This project was repeated over the course of five years and led to the publication of a book called ‘Creative Quilting : The Journal Quilt Project’ by Karey Patterson Bresenhan (Interweave Press).
This concept spread like wildfire over the Internet and quilters all over the world started making Journal Quilts, either in groups, or alone in their sewing rooms.
I took a class on ‘Journal Quilts’ from Lily Kerns at Quilt University, probably in 2004. The picture below is one of the Journal Quilts I made during class. It is a self portrait. 2003-2004 was a rough time for me and I felt very angry. The zigzagy shapes around the black silhouette are waves of anger getting out of me and the black quilted lines rippling over the small flowery background show how my anger affected others, those who didn’t understand and for whom everything was just fine and little flowers.
I don’t feel that angry anymore. But I still love that little quilt and it is still me...somehow.

Les ‘Journal Quilts’

Quel bonheur que de découvrir des commentaires suite à mon premier message. Merci les amies !
Et ce qu’il y a d’encore plus merveilleux, c’est que ces commentaires me donnent tout de suite l’occasion d’expliquer pourquoi, pour moi, les quilts sont ‘bien plus que des couvertures’.
Permettez-moi de revenir quelques années en arrière. En 2002, Karey Bresenhan, l’organisatrice du Festival International des Quilts de Houston a lancé un appel sur Internet (je crois que c’était sur la liste Quilt Art). Elle proposait aux artistes textiles qui le souhaitaient de réaliser un quilt au format A4 chaque mois pendant une période de neuf mois. Ce serait pour ces artistes l’occasion d’essayer une nouvelle technique par mois, de réaliser une série de petites œuvres sur un thème donné, de tenir une espèce de journal intime en patchwork, etc. A partir des séries de neuf quilts qui lui ont été proposées, K. Bresenhan a sélectionné des séries de cinq œuvres (les meilleures, je suppose) et elle les a exposés à Houston en 2002. Ce projet a été reconduit pendant cinq ans et a donné lieu à la publication d’un livre intitulé ‘Creative Quilting : The Journal Quilt Project’ de Karey Patterson Bresenhan (Interweave Press).
Ce concept s’est répandu sur Internet comme une traînée de poudre et les quilteuses du monde entier ont commencé à faire des ‘Journal Quilts’ en groupe ou toutes seules dans leur atelier.
J’ai assisté au cours de Lily Kerns sur les ‘Journal Quilts’ par l’intermédiaire de Quilt University en 2004, me semble-t-il. L’image ci-dessous est l’un des Journal Quilts que j’ai réalisés pendant ce cours. C’est un autoportrait. 2003-2004 a été une période difficile pour moi et j’étais très en colère. Les formes en zigzag autour de la silhouette noire représentent la colère qui explosait hors de moi et les lignes quiltées en noir sur le fond à petites fleurs représentent les ondes de choc qui atteignaient les autres, ceux qui ne comprenaient rien et pour qui la vie était parsemée de petites fleurs.
Je ne ressens plus la même colère. Mais j’aime toujours énormément ce petit quilt. Il me représente toujours…d’une certaine façon.

April 12, 2010


My first post !!!

Ok, I’ve got a new toy ! I’ve finally created my own blog! Bear with me while I learn how to turn it into something amazing...
What do I want to talk about on my blog? Well, I think the name tells it all : quilts, quilting and quilt artists! Quilts are so much more than just blankets !
Thanks for joining me on my new journey!

Mon premier message!!!

Voilà, c’est fait, j’ai un nouveau jouet! Je viens de créer mon propre blog. J’espère en faire quelque chose de formidable…Pour cela, il me reste juste deux ou trois trucs à apprendre…
De quoi vais-je y parler ? Je crois que son nom ne laisse aucun doute là-dessus : il s’agira de quilts, de quilting et d’artistes textiles. Qui a dit que les quilts n’étaient rien d’autre que des couvertures ?
Merci de vous joindre à moi ! Embarquement immédiat !

About Me

My photo
La bio sérieuse : Je traduis des livres et des magazines de patchwork et j’écris des articles pour ces mêmes magazines. The serious bio : I am a freelance writer and translator specialising in quilt magazine and books. La bio rigolote : (retrouvez-la dans quelques semaines) The fun bio : (to be released in a couple of weeks) La bio qui n’a rien à voir avec les quilts : J’aime lire et voyager, je parle français, anglais et allemand, j’ai des notions de suédois et d’italien, je prends des cours de flûte traversière et je me suis remise au tricot il y a quelques mois !. The non quilting related bio : I love to read and travel, I can speak French, English and German, I have some knowledge of Swedish and Italian, I’m learning to play the flute and I started knitting again a few months ago!