June 11, 2010

They say quilting is…what ?/On dit que le Patchwork est…quoi ?

Remarque : L’article en français se trouve après l’article en anglais. Je ne les ai pas entremêlés cette fois-ci pour qu’ils restent faciles à lire et cohérents.

Note : Today’s English and French entries don’t overlap strictly. So, if you can read French, please take the time to read the French entry too and let me know what you think!

A subculture. They say quilting is a subculture. I first heard this concept on Alex Anderson’s podcast, The Quilt Connection. According to Wikipedia, a subculture (a term used in sociology, anthropology and cultural studies) is a ‘group of people with a culture (whether distinct or hidden) which differentiates them from the larger culture to which they belong’.

Here are a few examples pertaining to quilting :
- We have a special way of introducing ourselves : ‘Hi, my name is Elisabeth and I’m a fabricholic’
- We have specific demographics : no official figure here but from what I can see, there are less than 10% male quilters (although if you look at the proportion of men working in the quilt industry as quilt shop and sewing machine shop owners, thread manufacturers, fabric designers, show organisers, etc, it’s probably higher) and to me, the majority of quilters seem to be over 50 (or maybe even 60)
- We have our own lingo. Anybody who’s been quilting for a year has at least one WIP (Work-In-Progress) and probably already one UFO (nothing to do with aliens, it means Unfinished Object in quilters’ language!)
- We have our own rock stars : Kaffe Fassett, Caryl Bryer Fallert...Jane Stickle? We even have TV stars : Georgia Bonesteel, Eleanor Burns, Alex Anderson, Ricky Tims, Mark Lipinski, Jodie Davis, etc
- We have places of worship : Houston (TX), Paducah (KY), Tokyo (JP) and for us Europeans, Birmingham (UK) and Sainte-Marie-aux-Mines (FR)
- We have myths, legends and hot topics. Do the Amish really make a mistake in each of their quilts because only God is perfect? Were quilts used on the Underground Railroad to signal safe places where fleeing slaves could stop? Hand vs. machine work? Traditional vs. contemporary vs. art quilts? Nudes on quilts?
- Quilt literature is a genre of its own. There are not only quilt project books but also quilt history books, quilt novels and even quilt mysteries! (see blog entry from May 7th)
- We have our own Hall of Fame (in Marion, IN)
- Some of us even have a special costume (quilted jacket anyone?)

I could go on and on...However, there’s something I’d like to point out. I have experienced so many times how easy it is to bond with a stranger/foreigner when you have quilting in common (if you’ve ever stood in front of a gorgeous quilt next to a Japanese lady and pointed at various features of the work while exchanging all sorts of appreciative noises and lots of smiles, you know what I mean) that I think that quilting is not only a subculture but also a ‘transculture’ (is that even a word???) as it allows to reach to other human beings whose walks of life, habits, languages and general experiences are entirely different from ours.

So, tell me, what’s your experience of quilting as a sub/transculture?

On dit que le patchwork est...quoi?

Une sous-culture. On dit que le patchwork est une sous-culture. (Rendons à César ce qui appartient à César, la première fois que j’ai entendu parler de sous-culture, c’était sur The Quilt Connection, le podcast d’Alex Anderson). En français, ce mot n’a pas tout à fait le même sens qu’en anglais. En anglais, il désigne un groupe qui se différencie de la culture dominante tout en y étant inclus. En français, le terme renferme une nuance un peu péjorative, il y a une idée d’opposition, on se rapproche de la ‘contre-culture’. Ce n’est pas tout à fait de cela que je veux parler aujourd’hui. Ce que je voudrais montrer, c’est que nous, les mordus de patchwork, nous formons un groupe distinct avec une culture propre. En voici quelques exemples :

- Nous avons toute une série de plaisanteries en rapport avec la folie acheteuse de tissus qui nous prend parfois (souvent ?) : « je n’y peux rien, je suis accro », « c’est quand même moins dangereux que la cigarette », « je crois que mes morceaux de tissus font des petits dans le noir », etc
- Du point de vue de la démographie, nous sommes un groupe très particulier. D’abord, à vue de nez, il y a moins de 10% d’hommes qui font du patchwork. Quand on prend en compte les messieurs qui tiennent des magasins (généralement avec leur femme), qui vendent des machines à coudre, qui organisent des salons, qui fabriquent du fil ou qui dessinent des tissus, on arrive peut-être à un peu plus (mais pas tant que ça !). Ensuite, La majorité des femmes qui font du patchwork ont l’air d’avoir plus de 50 ans (60 ?).
- Nous avons nos propres rock stars. Le plus connu est Kaffe Fassett. Au hasard des salons, on observe l’apparition d’un phénomène de groupies, particulièrement autour des hommes (je l’ai vu avec Ricky Tims à Quilt Expo à La Haye en 2004 et Michaël James à Sainte-Marie-aux-Mines en 2009.)
- Nous avons nos lieux de rassemblements et de communion : Sainte-Marie-aux-Mines et Birmingham pour les Européennes, Houston, Paducah et Tokyo pour les plus aventureuses.
- Nous avons nos mythes, nos légendes et nos sujets enflammés. Les Amish font-elles exprès une erreur dans leurs quilts parce que seul Dieu est parfait ? Aux Etats-Unis, a-t-on utilisé des quilts pour indiquer aux esclaves en fuite les maisons où ils pouvaient se réfugier ? Travail à la main ou à la machine ? Traditionnel ou art textile ? Et un nu sur un quilt…est-ce autorisé ?
- Certaines d’entre nous ont même une sorte de costume folklorique (veste quiltée, sac assorti, etc).

Il y a encore de nombreux autres exemples. L’important pour moi, c’est d’avoir vécu combien on peut se sentir instantanément proche d’un(e) inconnu(e) quand on se rend compte qu’on s’intéresse tous deux au patchwork. S’il vous est arrivé, même rien qu’une fois, de vous trouver à côté d’une Japonaise devant un quilt magnifique et de pointer du doigt certains éléments de l’ouvrage en souriant beaucoup et en échangeant toutes sortes d’onomatopées admiratives, vous savez de quoi je parle. Pour moi, le patchwork n’est pas seulement une sous-culture. C’est également une « transculture » (si tant est que ce mot existe, sinon lançons-nous gaiement dans ce néologisme !) En effet, il rapproche des êtres humains dont les modes de vie, les habitudes et les langues sont très différents les uns des autres et « traverse » leurs cultures respectives.

Avez-vous déjà vécu ce genre de rapprochement ?

June 3, 2010

Steep learning curve / La courbe d'apprentissage est raide!

When you’re a brand new blogger, there are a couple of things you need to know. Here’s one of them : when you’re organising a give-away, don’t accept entries from people who didn’t leave their email address or you might find yourself unable to contact your lucky winner!!! I’ve looked for Valerie, waited for her to contact me, issued a call on Facebook...to no avail ! So now I’ve decided to draw another name...after checking (twice!) that all the names I was putting in my beautiful Japanese bag were linked to email addresses... And so, our new winner is :

Quand on est toute nouvelle dans la blogosphere, il y a deux ou trois choses à savoir. En voici une : lorsque vous organisez un tirage au sort, n’acceptez pas les personnes qui ne laissent pas leur adresse e-mail sinon vous risquez de vous retrouver dans l’impossibilité de contacter votre heureux gagnant !!! J’ai fait des recherches pour retrouver Valérie, j’ai attendu qu’elle me contacte, j’ai lancé un appel sur Facebook…sans résultat ! J’ai donc décidé de tirer au sort un nouveau nom…après avoir vérifié (deux fois !) que les noms que je mettais dans mon joli sac japonais correspondaient bien à une adresse e-mail… Notre nouvelle gagnante est :




Thanks to my 4 year-old son for lending us his innocent hand again and to Terri Thayer for offering one of her books !
Roberta, contact me, please!

Merci à mon fils de 4 ans d’avoir bien voulu nous prêter sa main innocente une nouvelle fois et merci à Terri Thayer de nous avoir offert l’un de ses livres !
Roberta, contactez-moi, s’il vous plaît !

About Me

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La bio sérieuse : Je traduis des livres et des magazines de patchwork et j’écris des articles pour ces mêmes magazines. The serious bio : I am a freelance writer and translator specialising in quilt magazine and books. La bio rigolote : (retrouvez-la dans quelques semaines) The fun bio : (to be released in a couple of weeks) La bio qui n’a rien à voir avec les quilts : J’aime lire et voyager, je parle français, anglais et allemand, j’ai des notions de suédois et d’italien, je prends des cours de flûte traversière et je me suis remise au tricot il y a quelques mois !. The non quilting related bio : I love to read and travel, I can speak French, English and German, I have some knowledge of Swedish and Italian, I’m learning to play the flute and I started knitting again a few months ago!