November 10, 2010

Quilts record history/Les quilts sont des témoins de l'histoire

There are many ways quilts record history. In a very palpable way first, the materials used in a quilt give us information on the type of fabrics available at a given time, on dyeing and printing techniques, on commercial exchanges, on access to sewing machines, etc.
Les quilts sont des témoins de l’histoire de plusieurs façons différentes. De façon très tangible d'abord, les tissus utilisés dans un quilt nous donnent des informations sur le type de tissus disponibles à une époque donnée, sur les techniques de teinture et d’impression, sur les échanges commerciaux, sur le développement de l’accès aux machines à coudre, etc.

Then, in a more symbolic way, quilts tell us that quilters don't live in a vacuum and are often interested in historical events. For example, quilt block name are often related to historical events or characters : Burgoyne Surrounded, 54-40 or Fight, Martha Washinton’s Star, Lincoln’s Platform, etc.
Ensuite, de façon plus symbolique, les quilts nous montrent que les quilteuses ne vivent pas en dehors du monde et qu’elles s'intéressent souvent aux événements historiques. Par exemple, certains blocs de patchwork portent des noms qui rappellent des événements ou des personnages historiques : Burgoyne Surrounded (Burgoyne Encerclé) fait référence au général britannique John Burgoyne qui fut battu par les Américains lors de la Guerre d’Indépendance en 1777, 54-40 or Fight (54-40 ou la guerre) renvoie au litige concernant la frontière de l’Oregon qui a opposé les Etats-Unis et le Royaume-Uni au 19ème siècle, Martha Washington’s Star (l’Etoile de Martha Washington) rend hommage à l’épouse de Georges Washington, Lincoln’s Platform rappelle bien évidemment le président américain Abraham Lincoln, etc.

Many crazy quilts from the 19th century include patches of silk bearing the portrait of presidential candidates or campaign ribbons from local or national elections. Some of the works (mostly coverlets to be precise) on show at the  ‘Quilts 1700 – 2010 - Hidden Histories, Untold Stories’ exhibition at the V&A Museum in London last spring included printed panels featuring historical characters or references to battles. On others, appliqué designs depicted the king, naval battles, etc.
On trouve sur de nombreux quilts crazy du 19ème siècle de petits morceaux de tissu de soie sur lesquels sont imprimés les portraits des candidats aux élections présidentielles américaines. D'autres fois, ce sont des 'rubans de campagne' liés à des élections locales ou nationales qui ont été utilisés. Certains des ouvrages exposés (essentiellement des couvre-lits non matelassés) lors de l’exposition ‘Quilts 1700 – 2010 – Hidden Histories, Untold Stories’ au musée Victoria et Albert de Londres au printemps dernier comportaient des panneaux représentant des personnages historiques ou des références à des batailles. Sur d’autres, des motifs appliqués représentaient le roi, des batailles navales, etc.

(If you want to dig more deeply into one of these fascinating examples, I highly recommend Patricia Cummings’ excellent article, ‘Quilted Tributes to William Henry Harrison’ HERE).
(Si vous souhaitez approfondir l’un de ces exemples fascinants, je ne peux que vous recommander l’excellent article de Patricia Cummings, ‘Quilted Tributes to William Henry Harrison’ ICI)

‘Journey of Hope’ a touring exhibition of quilts inspired by President Barack Obama, curated by Carolyn L. Mazloomi and soon on view at the National Afro-American Museum and Cultural Center of Wilberforce, OH, shows that the trend doesn’t stop. Quilts still record history.
‘Journey of Hope’ (‘Un Voyage d’Espoir), une exposition de quilts inspirés par l’élection de Barack Obama, sélectionnés par Carolyn L. Mazloomi et bientôt visible au National Afro-American Museum and Cultural Center de Wilberforce dans l’Ohio démontre que cette tendance n’a pas disparu. Les quilts sont toujours des témoins de l’histoire.

I wish I could see this exhibition ‘in the thread’. But I can’t...So I’m trying to comfort myself by telling myself that the next best thing to visiting a quilt exhibition is drooling over its catalogue!!!
Je voudrais bien pouvoir aller voir cette exposition ‘en vrai’ mais ce n’est pas possible. Alors j’essaie de me consoler en me disant que ce qu’il y a de mieux après la visite d’une exposition, c’est de pouvoir admirer son catalogue !!!




This is a very good catalogue indeed. A two-page spread is dedicated to each quilt. It features a picture of the entire quilt, a close up, the usual info about the work (size, materials and techniques used) and an extensive (and often quite moving) quilt statement by the artist.
C’est effectivement un très bon catalogue. Une double page est consacrée à chaque œuvre. On y trouve une photo du quilt en entier, la photo d’un détail de l’ouvrage, les informations habituelles (dimension, matériaux et techniques utilisés) et un texte (souvent assez émouvant) écrit par l’artiste à propos de son œuvre.

What I absolutely love about these quilts is how diverse they are. Some of them are figurative while others are definitely abstract. Some of them have a very contemporary/art quilt look while others demonstrate a strong link to traditional patchwork. Some focus on one aspect of Barack Obama’s life or personality (his African or Hawaiian heritage, his love of basket ball, etc), others portray Michelle Obama, with or without their daughters. Some place him into a long line of African-American leaders and groundbreakers, others into the line of American presidents. Some reflect on the journey African-Americans had to travel from slavery, others look to the future. Many express strong emotions, among which hope seems to be the most prevalent one.
Ce que j’aime vraiment à propos de ces quilts, c’est leur diversité. Certains d’entre eux sont figuratifs alors que d’autres sont très abstraits. Certains d’entre eux sont de style contemporain alors que les autres témoignent d’un lien étroit avec le patchwork traditionnel. Certains ont pour sujet l’un des aspects de la vie ou de la personnalité de Barack Obama (son ascendance africain ou hawaïenne, son intérêt pour le basket, etc), d’autres sont des portraits de Michelle Obama, avec ou sans leurs filles. Certains le replacent dans la longue lignée des leaders afro-américains et personnages importants de cette communauté, d’autres le relient à la liste de tous les présidents américains qui l’ont précédé. Certains reviennent sur le chemin que les Afro-Américains ont dû parcourir depuis l’époque de l’esclavage, d’autres se tournent vers l’avenir. Nombre d’entre eux expriment des émotions fortes, l’espérance étant la plus fréquente.

Choosing photos to illustrate this blog entry proved extraordinarily difficult. I wish I could show you all of them! So here’s a tiny selection of my favourites chosen for their artistry, sense of humour, amazing technique or emotional power.
J’ai eu énormément de mal à choisir des photos pour illustrer cet article. Je voudrais pouvoir toutes vous les montrer. Voici donc une minuscule sélection de mes œuvres préférées. Je les ai choisies pour leurs qualités artistiques, leur sens de l’humour, leur innovation technique ou leur puissance émotionnelle.

Speaking of Women, Marion Coleman




You Dig? Martha Gilbert
  


The PIcture is Only Half the Story, Pixeladies (Deb Cashatt and Kris Sazaki)


African Burial Ground, Valerie Goodwin

(Photos used with the kind permission of Voyageur Press)
(Photos publiées avec l'aimable autorisation de Voyageur Press)

About the book / Le livre
Title / Titre : Journey of Hope - Quilts Inspired by President Barack Obama
Author / Auteur : Carolyn L. Mazloomi
Publisher / Editeur : Voyageur Press
ISBN 978-0-7603-3935-0
216 pages
Language/Langue : English/Anglais







September 21, 2010

Back to blogging...and Korean textiles : Reprise de mon blog...et textiles coréens

I’m back to blogging after a couple of months’ hiatus. I didn’t think it would take me so long but I wasn’t totally sure I liked my blog the way it was and I needed a little time to figure it out. Here’s what I’ve decided : I’m going to continue writing on my general theme ( Quilts are so much more than ‘just blankets’) BUT I’m going to try and include a book review with every post. I’m a bookaholic and in particular a quilt bookaholic so I’m very excited about my new direction!!!
Je suis de retour dans la blogosphère après plusieurs mois d’interruption. Je ne pensais pas que cela prendrait autant de temps mais mon blog ne me plaisait pas tout à fait et il m’a fallu un peu de temps pour trouver une solution. Voici ce que j’ai décidé : je vais continuer à parler de mon thème principal (Les quilts sont bien plus que des couvertures.) MAIS je vais essayer d’inclure la présentation d’un livre dans chaque message. Je suis dingue de bouquins et en particulier de livres de patchworks et donc je me réjouis beaucoup que mon blog prenne cette nouvelle direction !!!


At the recent 16th European Patchwork Meeting in Sainte-Marie-aux-Mines, France, I had the privilege of working as an interpreter for two Korean artists : Chunghie Lee and Jiyoung Chung (unfortunately I can’t speak Korean but they speak English). I translated their lectures on Pojagi (the traditional Korean wrapping cloth which was used to store books, clothes, sewing notions, to wrap gifts, cover food, etc.) and Joomchi (traditional Korean textured paper making) as well as part of their guided tour of the ‘Hands of Korea’ exhibition on Pojagi, Joomchi, Korean quilts and traditional Korean royal costumes. I found the insight into Korean textiles and culture fascinating. Although I knew Chunghie Lee’s work (she had a solo exhibition at the European Patchwork Meeting two years ago) and had listened to her speak about Pojagi before, I was really touched by the respect she shows for the generations of humble, uneducated, oppressed, anonymous Korean women who managed to create masterpieces out of tiny, carefully collected scraps of fabric leftover from dressmaking. Another very special moment was when she told about the way some of her international students focus on one characteristic of Pojagi to create modern art and how sometimes it relates to their personal history and to the social and politic context they are coming from. At one point I was so moved by her words that I had tears in my eyes and struggled to speak. I had to pull myself together very quickly to go on with the interpreting!
Lors du 16ème Carrefour Européen du Patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines, j’ai eu le privilège d’être l’interprète de deux artistes coréennes : Chunghie Lee et Jiyoung Chung (malheureusement, je ne parle pas coréen mais elles parlent anglais). J’ai traduit leurs conférences sur le Pojagi (tissu d’emballage coréen traditionnel utilisé pour ranger des livres, des vêtements, le matériel de couture, pour emballer des cadeaux, couvrir la nourriture, etc.) et le Joomchi (fabrication coréenne traditionnelle de papier texturé) ainsi qu’une partie de la visite guidée de l’exposition ‘Hands of Korea’ (Les Mains de Corée) sur le Pojagi, le Joomchi, les quilts coréens et les costumes royaux coréens traditionnels. J’ai été fascinée par cet aperçu des textiles et la culture coréenne. Je connaissais le travail de Chunghie Lee (elle a exposé en solo il y a deux au Carrefour du Patchwork) et je l’avais déjà entendu parler de Pojagi mais j’ai été particulièrement touchée par le respect qu’elle éprouve pour ces générations de femmes coréennes humbles, sans éducation, opprimées et anonymes qui ont réussi à créer des chefs d’œuvre à partir de petits chutes de tissu soigneusement conservées après qu’elles avaient confectionné des vêtements pour toute leur famille. J’ai été également particulièrement intéressée par ses explications sur le travail de ses étudiants étrangers qui, pour certains, se concentrent sur l’une des caractéristiques du Pojagi pour créer une œuvre d’art moderne qui est parfois en lien avec leur histoire personnelle et le contexte politique et social dont ils sont issus. Il y a eu un moment tellement émouvant que j’en ai eu les larmes aux yeux et que j’ai eu du mal à parler. Il a fallu que je reprenne mes esprits très vite pour pouvoir continuer mon travail d’interprète !


Chunghie Lee was kind enough to give me the book she has just released : ‘Bojagi and Beyond’.
Chunghie Lee a eu la gentillesse de m’offrir le livre qu’elle vient tout juste de publier : « Bojagi and Beyond ».




The first chapter traces the history of Pojagi and tells about colours and symbols used. The second one presents a few special Pojagi like wedding ones and Pojagi used to cover food or tables. What I really like in these two chapters, in addition to the great information, is that photographs alternate with watercolour drawings. No cold, glossy photos here. I think it goes very well with the home/handmade quality of traditional Pojagi.
Le premier chapitre parle de l’histoire des Pojagi ainsi que des couleurs et des symboles utilisés. Le deuxième présente des Pojagi particuliers : les Pojagi de mariage et ceux qui servent à recouvrir la nourriture ou les tables. En plus des informations passionnantes qu’ils contiennent, ce que j’aime particulièrement dans ces deux premiers chapitres, c’est l’alternance de photos et de dessins à l’aquarelle. Pas de photos brillantes et froides ici. Je trouve que cela convient très bien au fait que les Pojagi traditionnels étaient confectionnés chez soi et à la main.


Next is a chapter on Chunghie Lee’s own Pojagi work. Original Pojagi were usually about 60cm square, often pieced, sometimes embroidered and had a tie in one corner. Using these characteristics as her starting point, Mrs Lee has created large paper Pojagi, huge fabric pieces hanging from the ceiling, wearables (even delicate shoes!), Pojagi books, fans, sculptures, inside and outside installations, etc. Many of them feature silk screened photos of anonymous Korean women from the past as a tribute to their oppressed lives that should not be forgotten. My favourite pieces are the translucent ones.
Le chapitre suivant montre les Pojagi créés par Chunghie Lee. A l’origine, les pojagi étaient généralement des carrés d’environ 60cm, souvent piécés, parfois brodés et ils avaient un ruban à un coin pour tenir l’emballage fermé une fois que l’objet avait été enveloppé. Mme Lee a utilisé ces différentes caractéristiques comme point de départ pour créer des Pojagi en papier, d’immenses pièces en tissu suspendues au plafond, des vêtements (avec même de délicates chaussures !), des livres, des éventails, des installations pour l’intérieur comme pour l’extérieur, etc. Sur nombre de ces œuvres il y a les photos sérigraphiées de Coréennes anonymes qui ont vécu autrefois et auxquelles l’artiste veut rendre hommage afin que les vies difficiles qu’elles ont vécues ne soient pas oubliées. Les œuvres que je préfère sont celles qui sont translucides.


The final chapters feature instructions on several Pojagi making and embellishment techniques as well as three projects.
Meeting Chunghie Lee has been a wonderfully inspiring experience. I am so grateful to her for all the things I have learnt. Now, I would like to try my hand at Pojagi. I have this vision of my own Pojagi curtains billowing in the wind...
Dans les derniers chapitres on trouve l’explication de plusieurs techniques de réalisation et d’embellissement des Pojagi ainsi que trois modèles.
Ma rencontre avec Chunghie Lee a été une expérience formidable qui m’a donné toutes sortes d’idées. Je lui suis extrêmement reconnaissante pour tout ce que j’ai appris auprès d’elle. Maintenant, j’ai très envie de me lancer dans la réalisation de Pojagi. J’imagine très bien chez moi des rideaux en Pojagi ondulant dans le vent…


About the book / Le livre :
Title/titre : Bojagi and Beyond
Author/Auteur : Chunghie Lee
Publisher/Editeur : Beyond and Above, Providence, RI, USA
ISBN 978-0-9830029-0-1
136 pages
Language/Langue : English/Anglais

August 27, 2010

So much more than blankets.../Bien plus que des couvertures...

I found this great quote in the August/September 2010 issue of Quilter's Newsletter :
'It didn't take long for me to realize that a quilt is more than fabric and thread. A work shirt, an apron, a suit, or a dress becomes a record of a marriage, a birth, a baptism, an illness, a new house, a special event. Or the fabric might be selected because it's a historical reminder, the memory of going to vote for the first time at the age of fifty, a hurricane, the closing of the ferry to stop blacks from voting, or a visit by a prominent civil rights leader. These diary quilts are filled with the makers' personal experiences.'
Patricia C. McKissack, Stitching and Pullin' : A Gee's Bend Quilt (Random House, 2008)

J'ai trouvé une excellente citation dans le numéro d'août/septembre 2010 du magazine américain Quilter's Newsletter :
'Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre qu'un quilt est bien plus que du tissu et du fil. Une chemise de travail, un tablier, un costume ou une robe deviennent les témoins d'un mariage, d'une naissance, d'un baptême, d'une maladie, d'une nouvelle maison, d'un événement particulier. Ou alors, on aura peut-être choisi ce morceau de tissu parce qu'il porte le souvenir d'un événement historique : la première fois où on a pu voter à l'âge de 50 ans, un ouragan, la fermeture du ferry pour empêcher les noirs de voter ou la visite d'un célèbre leader de la lutte pour les droits civiques. Ces quilts sont comme des journaux intimes, ils sont pleins des expériences personnelles de ceux qui les ont réalisés.'
Patricia C. McKissack, Stitching and Pullin' : A Gee's Bend Quilt (Random House, 2008)

June 11, 2010

They say quilting is…what ?/On dit que le Patchwork est…quoi ?

Remarque : L’article en français se trouve après l’article en anglais. Je ne les ai pas entremêlés cette fois-ci pour qu’ils restent faciles à lire et cohérents.

Note : Today’s English and French entries don’t overlap strictly. So, if you can read French, please take the time to read the French entry too and let me know what you think!

A subculture. They say quilting is a subculture. I first heard this concept on Alex Anderson’s podcast, The Quilt Connection. According to Wikipedia, a subculture (a term used in sociology, anthropology and cultural studies) is a ‘group of people with a culture (whether distinct or hidden) which differentiates them from the larger culture to which they belong’.

Here are a few examples pertaining to quilting :
- We have a special way of introducing ourselves : ‘Hi, my name is Elisabeth and I’m a fabricholic’
- We have specific demographics : no official figure here but from what I can see, there are less than 10% male quilters (although if you look at the proportion of men working in the quilt industry as quilt shop and sewing machine shop owners, thread manufacturers, fabric designers, show organisers, etc, it’s probably higher) and to me, the majority of quilters seem to be over 50 (or maybe even 60)
- We have our own lingo. Anybody who’s been quilting for a year has at least one WIP (Work-In-Progress) and probably already one UFO (nothing to do with aliens, it means Unfinished Object in quilters’ language!)
- We have our own rock stars : Kaffe Fassett, Caryl Bryer Fallert...Jane Stickle? We even have TV stars : Georgia Bonesteel, Eleanor Burns, Alex Anderson, Ricky Tims, Mark Lipinski, Jodie Davis, etc
- We have places of worship : Houston (TX), Paducah (KY), Tokyo (JP) and for us Europeans, Birmingham (UK) and Sainte-Marie-aux-Mines (FR)
- We have myths, legends and hot topics. Do the Amish really make a mistake in each of their quilts because only God is perfect? Were quilts used on the Underground Railroad to signal safe places where fleeing slaves could stop? Hand vs. machine work? Traditional vs. contemporary vs. art quilts? Nudes on quilts?
- Quilt literature is a genre of its own. There are not only quilt project books but also quilt history books, quilt novels and even quilt mysteries! (see blog entry from May 7th)
- We have our own Hall of Fame (in Marion, IN)
- Some of us even have a special costume (quilted jacket anyone?)

I could go on and on...However, there’s something I’d like to point out. I have experienced so many times how easy it is to bond with a stranger/foreigner when you have quilting in common (if you’ve ever stood in front of a gorgeous quilt next to a Japanese lady and pointed at various features of the work while exchanging all sorts of appreciative noises and lots of smiles, you know what I mean) that I think that quilting is not only a subculture but also a ‘transculture’ (is that even a word???) as it allows to reach to other human beings whose walks of life, habits, languages and general experiences are entirely different from ours.

So, tell me, what’s your experience of quilting as a sub/transculture?

On dit que le patchwork est...quoi?

Une sous-culture. On dit que le patchwork est une sous-culture. (Rendons à César ce qui appartient à César, la première fois que j’ai entendu parler de sous-culture, c’était sur The Quilt Connection, le podcast d’Alex Anderson). En français, ce mot n’a pas tout à fait le même sens qu’en anglais. En anglais, il désigne un groupe qui se différencie de la culture dominante tout en y étant inclus. En français, le terme renferme une nuance un peu péjorative, il y a une idée d’opposition, on se rapproche de la ‘contre-culture’. Ce n’est pas tout à fait de cela que je veux parler aujourd’hui. Ce que je voudrais montrer, c’est que nous, les mordus de patchwork, nous formons un groupe distinct avec une culture propre. En voici quelques exemples :

- Nous avons toute une série de plaisanteries en rapport avec la folie acheteuse de tissus qui nous prend parfois (souvent ?) : « je n’y peux rien, je suis accro », « c’est quand même moins dangereux que la cigarette », « je crois que mes morceaux de tissus font des petits dans le noir », etc
- Du point de vue de la démographie, nous sommes un groupe très particulier. D’abord, à vue de nez, il y a moins de 10% d’hommes qui font du patchwork. Quand on prend en compte les messieurs qui tiennent des magasins (généralement avec leur femme), qui vendent des machines à coudre, qui organisent des salons, qui fabriquent du fil ou qui dessinent des tissus, on arrive peut-être à un peu plus (mais pas tant que ça !). Ensuite, La majorité des femmes qui font du patchwork ont l’air d’avoir plus de 50 ans (60 ?).
- Nous avons nos propres rock stars. Le plus connu est Kaffe Fassett. Au hasard des salons, on observe l’apparition d’un phénomène de groupies, particulièrement autour des hommes (je l’ai vu avec Ricky Tims à Quilt Expo à La Haye en 2004 et Michaël James à Sainte-Marie-aux-Mines en 2009.)
- Nous avons nos lieux de rassemblements et de communion : Sainte-Marie-aux-Mines et Birmingham pour les Européennes, Houston, Paducah et Tokyo pour les plus aventureuses.
- Nous avons nos mythes, nos légendes et nos sujets enflammés. Les Amish font-elles exprès une erreur dans leurs quilts parce que seul Dieu est parfait ? Aux Etats-Unis, a-t-on utilisé des quilts pour indiquer aux esclaves en fuite les maisons où ils pouvaient se réfugier ? Travail à la main ou à la machine ? Traditionnel ou art textile ? Et un nu sur un quilt…est-ce autorisé ?
- Certaines d’entre nous ont même une sorte de costume folklorique (veste quiltée, sac assorti, etc).

Il y a encore de nombreux autres exemples. L’important pour moi, c’est d’avoir vécu combien on peut se sentir instantanément proche d’un(e) inconnu(e) quand on se rend compte qu’on s’intéresse tous deux au patchwork. S’il vous est arrivé, même rien qu’une fois, de vous trouver à côté d’une Japonaise devant un quilt magnifique et de pointer du doigt certains éléments de l’ouvrage en souriant beaucoup et en échangeant toutes sortes d’onomatopées admiratives, vous savez de quoi je parle. Pour moi, le patchwork n’est pas seulement une sous-culture. C’est également une « transculture » (si tant est que ce mot existe, sinon lançons-nous gaiement dans ce néologisme !) En effet, il rapproche des êtres humains dont les modes de vie, les habitudes et les langues sont très différents les uns des autres et « traverse » leurs cultures respectives.

Avez-vous déjà vécu ce genre de rapprochement ?

June 3, 2010

Steep learning curve / La courbe d'apprentissage est raide!

When you’re a brand new blogger, there are a couple of things you need to know. Here’s one of them : when you’re organising a give-away, don’t accept entries from people who didn’t leave their email address or you might find yourself unable to contact your lucky winner!!! I’ve looked for Valerie, waited for her to contact me, issued a call on Facebook...to no avail ! So now I’ve decided to draw another name...after checking (twice!) that all the names I was putting in my beautiful Japanese bag were linked to email addresses... And so, our new winner is :

Quand on est toute nouvelle dans la blogosphere, il y a deux ou trois choses à savoir. En voici une : lorsque vous organisez un tirage au sort, n’acceptez pas les personnes qui ne laissent pas leur adresse e-mail sinon vous risquez de vous retrouver dans l’impossibilité de contacter votre heureux gagnant !!! J’ai fait des recherches pour retrouver Valérie, j’ai attendu qu’elle me contacte, j’ai lancé un appel sur Facebook…sans résultat ! J’ai donc décidé de tirer au sort un nouveau nom…après avoir vérifié (deux fois !) que les noms que je mettais dans mon joli sac japonais correspondaient bien à une adresse e-mail… Notre nouvelle gagnante est :




Thanks to my 4 year-old son for lending us his innocent hand again and to Terri Thayer for offering one of her books !
Roberta, contact me, please!

Merci à mon fils de 4 ans d’avoir bien voulu nous prêter sa main innocente une nouvelle fois et merci à Terri Thayer de nous avoir offert l’un de ses livres !
Roberta, contactez-moi, s’il vous plaît !

May 9, 2010

And the winner is.../Et la gagnante est...

Congratulations, Valerie! Please, send me your postal address off line (elisabeth.fuchs at wanadoo.fr) so that I can pass it on to Terri. Enjoy your book!
Thank you everybody for your kind words about this still fairly new blog, I'm so glad you like it!
Félicitations, Valerie! Envoyez-moi votre adresse postale pour que je la transmette à Terri. Bonne lecture!
Merci à toutes pour tous vos compliments sur ce blog qui est encore bien jeune. Je suis bien contente qu'il vous plaise!

May 7, 2010

See, quilters ARE generous! / Quand je vous disais qu'on est généreux dans le monde du patchwork!

Don't miss this fantastic opportunity! Following my blog entry earlier today, Terri Thayer has offered to give away one of her books to one of the commenters of the entry pertaining to her quilting mysteries. You have until Sunday noon GMT to enter the give away! See below and...GOOD LUCK!
Ne ratez pas cette formidable occasion! Suite à mon mini-article présentant ses livres sur ce blog en début d'après-midi, Terri Thayer propose d'offrir l'un de ses romans à l'une des personnes qui laissera un commentaire ici. Vous avez jusqu'à dimanche midi (GMT) pour participer! Voyez ci-dessous et...BONNE CHANCE!

About Me

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La bio sérieuse : Je traduis des livres et des magazines de patchwork et j’écris des articles pour ces mêmes magazines. The serious bio : I am a freelance writer and translator specialising in quilt magazine and books. La bio rigolote : (retrouvez-la dans quelques semaines) The fun bio : (to be released in a couple of weeks) La bio qui n’a rien à voir avec les quilts : J’aime lire et voyager, je parle français, anglais et allemand, j’ai des notions de suédois et d’italien, je prends des cours de flûte traversière et je me suis remise au tricot il y a quelques mois !. The non quilting related bio : I love to read and travel, I can speak French, English and German, I have some knowledge of Swedish and Italian, I’m learning to play the flute and I started knitting again a few months ago!